La journée à grand spectacle va commencer. Les yeux vont être ravis et les jambes et genoux moins.
A 8h35, nous embarquons dans le train pour Monterosso pour y arriver cinq minutes après. Toujours beaucoup de monde sur cette ligne pour les mêmes raisons qu’hier.
La nuit a été bonne, calme et à notre grande surprise la salle du petite déjeuner est totalement emplie, nous qui croyons que l’établissement était vide. Un arrêt avant la gare nous a permis d’acheter de l’eau et nous débarquons à Monterosso, pleins de courage et d’ambition.
La gare de Monterosso est un peu éloignée de la ville, quasiment sur la plage et nous longerons la mer pour arriver au village proprement dit qui est un des Cinque Terre.
Belle vue sur une plage tranquille au matin d’un jour du mois de mai.
Après avoir fait le tour d’un éperon rocheux, nous découvrons la plage de Monterosso que nous traverserons en longeant le chemin de fer et nous remonterons sur le sentier cimenté montant que l’on voit de l’autre côté de la plage.
L’éperon rocheux que nous venons de franchir.
Ce charmant petit chemin bien agencé va nous conduire un peu plus loin à l’endroit où se trouve le péage donnant droit à l’accès piéton des Cinque Terre. Le reçu nous sera demandé à nouveau à l’entrée et sortie de chacun des villages.
Et voila, un modèle des escaliers que nous franchirons à plusieurs reprises au cours de la journée. en fait, le chemin suit des voies de liaison très anciennes qui, avec le temps, sont devenues des liens entre jardins avant d’accueillir les touristes/pèlerins. C’est assez physique avec un sac sur le dos (souvenirs du Norte !)
Enfin, un plat. Notons qu’une heure avant, nous étions au niveau de la mer !
Image de paix, au moment de la pause.
Le chemin, même descendant, n’est pas large. Il faut être prêt à faire des concessions au moment des croisements.
Heureusement, quand nous atteindrons Vernazza, nous n’aurons pas à descendre au bord de la mer….
Heureusement, quand nous atteindrons Vernazza, nous n’aurons pas à descendre au bord de la mer….cela nous donne du courage, mais, finalement, nous allons bien y descendre en bas, et remonter ensuite !
Et nous revoici, en haut
et au loin la « Terre » suivante, Corniglia
le chemin derrière nous que l’on devine à mi-pente
le péage à l’entrée de Corniglia, en provenance de Vernazza
Corniglia, village envahi par les touristes me fait penser, par ses petites rues à notre village Eze et/ou à St Paul de Vence par son architecture et ses petites rues étroites et encombrées de marchands d’objets de toutes sortes. Nous déjeunerons de notre foccacia quotidienne sur un tabouret d’un « fornaio ».
Puis ce sera la descente sur la gare de Manarola par des escaliers nombreux et pentus.
et nous longerons la baie de Manarola, contents de trouver enfin un endroit plat depuis notre départ.
L’approche de Riomaggiore amène son contingent de touristes et comme dit plus haut, le croisement doit se faire avec beaucoup de circonspection.
Derrière nous, Manarola et, au loin, le cap qui abrite Monterosso d’où nous sommes partis.
Point de vue sur la via dell’amore qui, après ce que nous venons de franchir nous semble une promenade de santé, sur le plat et le ciment.
Et voici la cinquième « Terre », Riomaggiore.
Beaucoup de monde en cette belle journée de mai.
Un peu de fraîcheur dans ce tunnel qui nous permettra d’atteindre la maison du parc national des cinque terre où nous avons été particulièrement mal reçu car j’ai fait l’erreur de demander à la dame qui tamponnait de mauvaise grâce nos créanciales d’encrer son tampon. Elle l’a mal pris. Tant pis pour elle. No comment !
Point de vue sur la via dell’amore qui, après ce que nous venons de franchir nous semble une promenade de santé, sur le plat et le ciment.
Nous arriverons à la gare de Riomaggiore juste à temps pour acheter les billets et monter dans le train pour La Spezia, trajet six minutes.
De la gare, nous traverserons une bonne partie de la ville, sac au dos et glace à la main afin de trouver notre hôtel qui se trouve assez loin vers l’est. Après avoir demandé à plusieurs reprises aux passants, puis à un chauffeur de taxi qui voudrait bien nous y conduire (!) nous trouverons notre hôtel, le Corallo. Calme, frais et accueil aimable.
Ablutions habituelles du pèlerin, jambes en l’air, repos, puis sortie pour trouver un endroit pour faire tamponner les créanciales. L’office du tourisme nous donnera, après les coups de tampon, une belle carte des chemins de la région et quelque documentation.
Fiers de notre parcours du jour, nous nous autoriserons un apéritif en terrasse dans la vieille ville suivi d’un sympathique dîner dans un restaurant tout aussi sympathique, dont, avec un couple de dames françaises nous serons les seuls clients, à l’ouverture, il faut le dire.
Nous sommes régalés de spaghettis à l’anchois frais et de tiramisu + une bouteille de vermentino local.
Il s’agit de « La Cantina », Via Fazio (3398036384)
Nous serons au lit de bonne heure. Nous avons décidé que, demain matin, au vu du parcours que nous devons accomplir pour sortir de cette grande ville, et eu égard au conseil prodigué par l’office du tourisme, nous prendrons le bus pour effectuer ces kilomètres qui s’avèreront, vu du bus, difficilement praticables pour des piétons.