Départ de l’hôtel à 9h12. Avant d’attaquer, allons au marché couvert voisin pour y acheter les bananes et eau quotidiennes. Il fait frais et le vent est gênant.
Nous descendons de l’autre côté du château pour retrouver le Camino en longeant l’ancienne route 432 qui sort de la ville.
Puis, à gauche, nous prendrons une petite route goudronnée qui traverse des oliveraies. Peu, très peu de trafic.
Nous passons sous la nouvelle N432 par un tunnel et continuons tout droit jusqu’à trouver un immense champ de panneaux photo-voltaïques où nous prendrons à droite sur un sentier qui borde une oliveraie dans laquelle nous serons suivis par le groupe de pèlerins allemands dont nous avons déjà parlé.
C’est d’ailleurs eux qui nous remettront sur le droit chemin quand, quelques centaines de mètres plus loin, eu égard au fléchage déficient nous partirons sur la droite près d’une maison en ruine alors qu’il fallait aller de l’autre côté.
Les paysages sont charmants. Nous contournerons le Cortijo de las Palomas, les sens en éveil car nos prédécesseurs allemands ont attiré l’attention d’un chien loup qui, à ce que nous entendons, semble être bien agressif même s’il reste à distance.
Heureusement, il ne semble pas s’intéresser à nous. Nous ne le verrons même pas.
Franchissant le pont sur le Rio Guadajoz,
nous tirons sur la droite pour prendre un chemin de terre. Cela monte bien et, en haut, nous tournons à gauche à un bâtiment agricole puis toujours tout droit parmi les oliviers à perte de vue.
Et nous arrivons près du Parc Naturel de la Laguna del Salobral.
Il faut, là aussi, faire preuve de vigilance, ne pas rester dans l’oliveraie mais tendre à droite en descendant vers le lac. Faire le tour du lac par la droite en sachant bien qu’il n’y a pas de marquage non plus.
Conserver le lac à son épaule gauche.
Nous sommes remontés trop tôt sur la piste (ancienne voie ferrée ?) qui borde l’oliveraie qui elle même borde le lac. Nous aurions dû rester en bas au bord du lac pour trouver la petite maisonnette du chemin de fer (ancien passage à niveau ?). Nous y arriverons par la piste cyclable de toute manière. Pause casse-croûte
Là, nous retrouverons le marquage mais un peu brouillon. En effet, il nous envoie vers le bas d’une colline où nous trouvons un arroyo
et, une fois franchi, de l’autre côté donc,
nous devons remonter une oliveraie en forte pente pour revenir sur la route qui doit être celle que nous avons quitté derrière le passage à niveau.
Tombé de la polaire, en haut de la dite oliveraie…
Il est bien possible que, si nous étions restés sur la route, nous aurions évité cette descente et remontée… A méditer en temps de pluie à cause de l’arroyo.
Donc, en haut de la remontée, nous allons à gauche puis à droite et suivons un chemin de terre large et propre qui est balisé par la mairie de Luque, village du coin, qui cherche, manifestement, à attirer la clientèle pèlerine à ses commerces. Ce beau chemin blanc nous fera traverser les terres d’une grande ferme où vivent quantités d’animaux et gallinacées en totale liberté.
Elle s’appelle le Cortijo del Barranco dont le guide Gronze dit qu’ils sont très aimables et aidants avec les pèlerins. Pour une fois, pas de chien en vue, ce qui nous semble étonnant.
Par contre, il y a des sortes de fourmis impressionnantes.
Toujours tout droit jusqu’à arriver à une imposante huilerie qui précède l’entrée proche de Baena, terme de l’étape.
Encore un effort et nous serons en ville.
Il fait toujours très beau mais le vent de face est froid.
Comme nous n’avons vu ni bar ni restaurant ni village, nous nous sommes contentés d’une banane mangée au passage à niveau ou gare où nous sommes passés près du lac. Nous aurons conservé quasiment sur tout le trajet nos trois couches de vêtements.
Nous arrivons à Baena et tombons quasiment sur l’hôtel Casa Grande.
40 € prix pèlerins. C’est pas tout jeune mais cela convient. Nous ne montons même pas à la chambre, affamés que nous sommes et « profitons » du menu à 7 € qui est encore servi à cette heure. Pour le prix, ce n’est pas un banquet mais ventre affamé…
Installation et repérage du parcours pour demain et recherche d’une bonne table pour le dîner. Sello à la police municipale et trouvons le Meson del Monte dont TripAdvisor nous dit du bien.
Entrée du restaurant
A 20h30, nous dînerons d’un repas qui ne restera pas dans les mémoires si ce n’est pas son prix, repas pris dans une salle aveugle dans laquelle les pèlerins sont bien seuls.
Lubine à la tomate
Joues de porc en sauce…
Retour à l’hôtel dans une ambiance frisquette dans des rues désertes. Ce n’est vraiment pas la saison touristique !